Les 7 idées reçues

1

Les tarifs des cliniques privées sont plus élevés que ceux du public.

FAUX ! En moyenne, les tarifs du privé coûtent 22 % de moins à la collectivité que ceux du public. Par exemple, une opération de l’appendicite coûte 1976,53 € dans le public, contre 1515,20 € dans le privé (soit une différence de 461,33 €). Autre exemple : une césarienne coûte 3660,05 € dans le public contre 3246,67 € dans le privé. En clair, si l’on appliquait au public les tarifs du privé, la sécurité sociale économiserait 8 milliards d’euros par an. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet : www.hostocomparateur.com

2

Dans le privé, les patients bénéficiant de la CMU ne sont pas acceptés.

FAUX ! Tous les patients sont acceptés dans les cliniques et hôpitaux privés. En réalité, il n’y a pas de patient type dans le privé. Selon une étude IFOP de septembre 2012, les établissements privés attirent des patients de tous les milieux. Si 65 % des cadres supérieurs et professions libérales y ont déjà eu recours, c’est également le cas de 68 % des ouvriers et de 70 % des employés. De la même façon, 67 % des salariés du privé et quasiment la même proportion de ceux du public (63 %) y ont fait appel. Détail insolite mesuré par l’Ifop : les sympathisants de l’UMP n’ont pas plus recours (73 %) que ceux du PS (72 %) aux cliniques privées.

3

Le privé participe à la formation dans les métiers de la santé.

VRAI ! Les établissements privés qui le souhaitent peuvent participer au processus de formation des étudiants en médecine, ce qui est normal car dans certains domaines, comme la chirurgie, ils traitent près de deux patients sur trois en France.

En Hauts-de-France, plusieurs cliniques ont un agrément de l’ARS pour former des internes.

4

Pour bénéficier de soins dans un service d’urgences, les patients doivent se rendre à l’hôpital public.

FAUX ! Les cliniques et hôpitaux privés peuvent également être dotés d’un service d’urgences. En France, il existe plus de 120 services d’urgences privés : 6 services d’Urgences en Hauts-de-France (Anne d’Artois – Béthune (62) ; St Amé – Douai (59) ; Vauban – Valenciennes (59) ; St Côme – Compiègne (60) ; SAS Cardio-Urgences – Amiens (80) ; St Claude – St Quentin (02)) et la Clinique SOS Main-Pied à Lesquin (59). De plus, de nombreux établissements ont ouvert un service d’accueil et de soins non programmés (SAS). Ces SAS permettent la prise en charge immédiate des patients par un médecin urgentiste, sans rendez-vous, et la réalisation d’examens d’exploration (biologie et radiologie) dans le même temps.

5

Dans le privé, la plupart des médecins pratiquent des dépassements d’honoraires.

FAUX ! Dans les cliniques, plus de 60 % des médecins sont en secteur 1. Ils ne pratiquent donc aucun dépassement d’honoraire. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les hôpitaux publics pratiquent également des dépassements d’honoraires.

6

Les cliniques privées participent à la lutte contre la désertification médicale.

VRAI ! De nombreuses cliniques sont implantées dans de petites ou moyennes villes de province, souvent touchées par la baisse de la démographie médicale.

7

Selon tous les sondages, les Français plébiscitent davantage le public que le privé.

FAUX ! Selon une étude Ifop de septembre 2012, 71 % des Français ont déjà été hospitalisés dans une clinique ou un hôpital privé. Une statistique imposante qui démontre que le secteur privé est un acteur essentiel du modèle de santé auquel les Français sont si attachés. Et le plus important : 87 % des personnes hospitalisées dans le privé déclarent avoir été satisfaites de leur séjour. L’enquête établit même que la qualité du personnel est l’un des principaux atouts du privé. Le fait que le personnel soit « plus sympathique et disponible » (32 %) ainsi que « sa qualification et la présence de grands spécialistes » ressortent comme les motivations les plus citées pour choisir un établissement de santé.